• Il y a lui. Ca prend toute la place, c'est une véritable obsession.
    Ce nouvel homme dans ma vie.

    Quand il m'a demandé quel était mon genre d'homme, moi je n'ai pas pu lui répondre, car déjà s'amorçait en moi cette petite ouverture du coeur de la découverte de cet Autre homme. Si différent.
    Comment pourrais-je lui dire mon genre d'homme, alors que justement ce "genre" d'homme a donné des histoires qui n'ont pas fonctionné. Et est-ce que je veux me limiter à un seul genre d'homme... 

    "Si tu n'aimes pas ce qui se produit, change la recette."
    Quelle découverte de changer la recette... J'en suis rêveuse.

    Tout est si différent et bon.

    J'avoue.
    Que j'ai fait ma "lettre au père Noël".
    Ma lettre de Mary Poppins.
    Que j'ai demandé
    au Ciel
    un Homme.

    C'est lui.
    C'est lui qui est là, lui qui correspond à ce que je cherchais à ce moment-là.

    Je n'ai pas envie de tout écrire, de tout détailler, de tout livrer ici.
    C'est notre jardin secret. C'est un trésor de ces petits moments partagés.
    C'est la délicatesse, comme la rosée du matin, de ses gestes.
    C'est son écoute.
    C'est son regard tantôt rieur, tantôt profond. 

    C'est sa manière d'être enveloppant. Enveloppant.

    C'est sa délicatesse dans sa façon d'être, de m'écouter et de me regarder, comme les ailes d'un papillon. 
    C'est sa réserve, sa discrétion, son tact, l'espace qu'il donne pour Être. 
    Sa manière de se taire, de laisser le silence, de ne pas faire de remarque, ne pas remuer le couteau dans la plaie.

    C'est sa justesse, sa justesse qui plante une graine dans mes réflexions, et qui germe en moi. Sa sagesse.

    Ce sont ses talents multiples.
    Un secret bien gardé.
    Ses intérêts, la passion avec laquelle il en parle, sa richesse intérieure. Ses yeux qui s'illuminent. Et les miens qui s'ouvrent en grand, pupilles toutes ouvertes d'admiration.

    Ce sont ses idées, ses petites touches, ses épices qu'il met, sa facilité, sa rapidité et son efficacité dans des choses qui, à moi, me paraissent parfois si fatigantes car quotidiennes.

    C'est comme je suis intimidée.
    Comme je n'ose pas parler ou bouger, le regarder.
    Comme je me sens entourée de sa chaleur.
    Comme je me sens respectée.

    Je ne sais pas si...
    Je ne sais pas comment...


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  • Il m'a proposé de manger ensemble.
    J'en ai eu très envie mais j'ai eu ce réflexe de me protéger.
    Me protéger de la vie, des aventures, des émotions.
    De ce qui peut nous ébranler parce que c'est ça la vie.
    Trop de peur de pleurer, après, plus tard, d'être triste.
    J'ai dit non.

    Un homme que j'ai rencontré quelques soirs m'a également proposé un resto.
    Je n'avais aucune raison de dire oui, ni de dire non.
    J'ai pensé que ça serait bête de dire non, encore une fois refuser et mettre des barrières. J'ai dit "ok peut-être, on verra".

    Et depuis j'y pense.
    Je repense à lui et je me dis : Mais c'est avec lui que tu as envie de manger et de parler et de rigoler.

    J'ai dit oui à la mauvaise personne, juste pour me protéger de la vie et juste pour ne pas passer pour la rabat-joie qui refuse les opportunités. Mais voilà la vérité est là, totalement vraie et nue.
    C'est avec lui que j'ai envie de parler de tout.

    J'ai suivi mon coeur, finalement, j'ai accepté.

    Et même sans Rendez-vous, même sans histoire d'amour, 
    c'est mon coeur qui parle, et je l'ai écouté.


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  • Je lui ai reparlé.
    C'est arrivé comme ça, un jour, sans que je le prévois.
    C'est fou.
    Bien sûr je savais que je lui reparlerai un jour.
    Et puis j'ai ri. Je l'ai retrouvé. Lui. 
    Je l'ai retrouvé l'amour. L'amour l'amour l'amour. Comme c'est bon l'amour.
    L'amour que j'ai pour lui.

    Putain.
    Comme dirait Radiohead... "shit i still love you".
    8 mois. 8 mois. Je n'ai pas cicatrisé. Ca commençait juste putain.
    Mais qu'est-ce que c'est long. Et si court, 8 mois.
    Je commençais à ne plus trop pleurer, tous les weekends quand je suis seule.

    Et puis j'ai eu peur. J'ai repensé à ce qu'on a traversé ensemble, puisqu'on était ensemble. Même si lui l'a vécu comme s'il était seul.
    Je sais qu'il est capable de surmonter ça et de vivre.

    Voilà. Ca m'a fait beaucoup de bien.
    Tellement de bien, de bonheur de lui parler, l'entendre du bout du clavier. L'amour et ses papillons, ses couleurs, ses joies et ses sourires infinis dans le coeur.

    Et maintenant beaucoup de mal.
    Le mal est revenu. Dans mon coeur.
    L'amour, l'espoir, les pensées.
    Putain je ne voulais pas retrouver même un infime espoir.
    Il ne m'en donne pas. Mais mon esprit, beaucoup trop créatif, imaginatif, beaucoup trop rêveur, beaucoup trop épris de romantisme, espère toujours. 
    Tout seul. Sans qu'on lui donne aucun prétexte. 
    Il n'a besoin de personne pour imaginer le bonheur. 

    Son regard. Son rire. Son sourire. Son parfum. Ses formes. Son corps. Son allure.
    Lui sur ma bouche, lui dans mes bras, dans mon lit, lui dans mes rêves, lui dans ma vie, lui dans ma peau. 
    Lui dans le rêve de l'enfant que j'ai toujours voulu avec lui.

    Puis elles sont revenues, la jalousie, la tristesse.
    Les Emeline, les Fanny, les "j'aime" sur facebook.
    Elle est revenue, la solitude. L'infinie solitude sans lui.

    Même en plein soleil, même dans les rires et les chants, l'énergie, la joie de vivre, les regards bienveillants.
    Même parmi la foule. Elle est là, la solitude.
    Même dans une cacophonie de musique et de chants, elles errent, mes pensées. 

    Quand pourrais-je sourire d'un bonheur vrai ?


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  • Aujourd'hui il me semble si étrange d'observer que les amours ne se ressemblent pas. Parfois elles se répondent, parfois elles sont des miroirs.
    Et parfois elles ne le sont pas.

    Faire l'amour avec toi n'a pas réveillé en moi de souvenirs de lui. C'était nouveau et différent. C'était une nouvelle étincelle, un nouveau désir. Ta présence n'était pas entachée du souvenir de la sienne. De sa présence dans mes murs, dans mes draps, dans ma peau et dans mon coeur. Il n'y avait pas son ombre sur toi. C'était seulement toi et toi seul.
    C'était une redécouverte.

    Par contre quand Gwénaël est venu, ça a ranimé des souvenirs. Et ce réveil a été trop douloureux. Des souvenirs d'émotions. 
    De nos moments d'amour. 
    Les magnifiques moments, les magnifiques sourires. Lui tellement magnifique.
    Le mélange de nos énergies, nos regards, nos émotions qui se mêlent. 
    Nos découvertes ensemble, nos essais ensemble, nos soupirs. 
    Penché sur moi, sa respiration à côté de moi.
    Lui endormi à côté de moi. Ou moi endormie à ses côtés, quand c'est lui qui veille sur moi.
    Quand nous formions un "nous" et un couple. 
    Quand il me tenait la main dans la rue. Et quand je m'accrochais à son bras comme si j'étais sa mariée.
    Quand ses boucles blondes étaient pour moi, quand elles flottaient dans le vent à ma rencontre. Que mes yeux n'étaient que pour lui. 
    Quand nos ombres ne formaient qu'une, et que mes rêves étaient peuplés de lui.
     
    Ces souvenirs si beaux qui tranchent tellement avec la réalité. 
    Un autre goût. Un goût âpre dont on n'a pas envie de se contenter.
    C'est à vous dégoûter le coeur d'avoir vécu de si belles choses pour ne plus pouvoir les revivre.
    C'est si dur de voir qu'avec un autre, c'est moins bien, c'est décevant. Etpeut-être qu'on ne retrouvera jamais quelqu'un avec qui vivre d'autres moments forts.
    pas les mêmes bien sûr. Mais aussi bons.
    Ca fait mal de vouloir revivre une sorte d'amour, mais sans amour, avec un goût délavé et fade.

    Et puis, ça ne "matche pas", comme on dit.

    Avec toi ça n'a pas réveillé tout ça. C'est pour ça que ça m'a fait du bien.


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  • Et si on ignorait la raison ?

    Voilà ce que je pense.
    Au départ tu voulais juste aller au cinéma. Juste sortir avec une ancienne amie.

    Et puis quand tu étais dans ma voiture, tu t'es rendu compte que tu n'avais pas envie de descendre tout de suite.
    Tu as eu envie de prolonger le moment.

    Et puis quand je t'ai dit que je voulais rentrer chez moi, tu t'es rendu compte que tu n'avais pas envie que ça s'arrête tout de suite et que tu ne voulais pas rentrer chez toi.
    Alors j'en ai profité pour te kidnapper, et tu n'as pas dit non.

    Quand tu étais dans mon lit, tu t'es rendu compte que tu n'arrivais pas à dormir.
    Tu voulais juste que je m'endorme pour que tu n'aies plus de raison de te poser de questions. Que ton cerveau n'aies plus de prétexte à penser.
    Que toi aussi, tu puisses t'endormir. Sans regrets.

    Et puis tu as vu qu'après plusieurs heures moi non plus je ne dormais pas.
    Et puis tu as eu envie de te coller contre moi.
    Et puis c'est sans doute allé trop vite dans ta tête, alors que depuis 2h tu contrôlais tout ça comme tu le fais toujours.

    Et puis tu as vite reculé en te disant que c'était peut-être une bêtise.
    Vu l'émoi que cela provoquait. Vu la tempête qui peut-être, pouvait naître de ce simple geste.

    Alors, comme quand je t'ai kidnappé (et que tu n'as pas dit non), j'ai mis ma tête sur ton épaule, et tu n'as pas dit non.
    Et même tu m'as pris dans tes bras.
    Et c'est chez moi que ça a provoqué une grande émotion.
    Et c'est chez moi que la tempête s'est levée.

    Et puis, encore une fois, la raison est revenue à l'attaque. 
    Tu as projeté toutes les conséquences que cela pourrait avoir, le mal que ça pourrait te faire, la tristesse que ça pourrait engendrer. Et si, et si, et si...
    Pourquoi écoutes-tu ta raison ?

    Peut-être as-tu encore peur de la tempête.
    Après tu as dressé les barrières entre nous.
    Après tu m'as dit que ce n'était pas possible, que c'était trop tard.
    Après tu as refusé de m'embrasser, tu n'as pas voulu que je caresse ton nez, que j'embrasse tes oreilles, que je te câline les pieds.

    Tu fais chier avec ta raison.
    Ca peut ne pas faire de bien si on réfléchit trop.


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