• J'ai le mal qui revient

    Je lui ai reparlé.
    C'est arrivé comme ça, un jour, sans que je le prévois.
    C'est fou.
    Bien sûr je savais que je lui reparlerai un jour.
    Et puis j'ai ri. Je l'ai retrouvé. Lui. 
    Je l'ai retrouvé l'amour. L'amour l'amour l'amour. Comme c'est bon l'amour.
    L'amour que j'ai pour lui.

    Putain.
    Comme dirait Radiohead... "shit i still love you".
    8 mois. 8 mois. Je n'ai pas cicatrisé. Ca commençait juste putain.
    Mais qu'est-ce que c'est long. Et si court, 8 mois.
    Je commençais à ne plus trop pleurer, tous les weekends quand je suis seule.

    Et puis j'ai eu peur. J'ai repensé à ce qu'on a traversé ensemble, puisqu'on était ensemble. Même si lui l'a vécu comme s'il était seul.
    Je sais qu'il est capable de surmonter ça et de vivre.

    Voilà. Ca m'a fait beaucoup de bien.
    Tellement de bien, de bonheur de lui parler, l'entendre du bout du clavier. L'amour et ses papillons, ses couleurs, ses joies et ses sourires infinis dans le coeur.

    Et maintenant beaucoup de mal.
    Le mal est revenu. Dans mon coeur.
    L'amour, l'espoir, les pensées.
    Putain je ne voulais pas retrouver même un infime espoir.
    Il ne m'en donne pas. Mais mon esprit, beaucoup trop créatif, imaginatif, beaucoup trop rêveur, beaucoup trop épris de romantisme, espère toujours. 
    Tout seul. Sans qu'on lui donne aucun prétexte. 
    Il n'a besoin de personne pour imaginer le bonheur. 

    Son regard. Son rire. Son sourire. Son parfum. Ses formes. Son corps. Son allure.
    Lui sur ma bouche, lui dans mes bras, dans mon lit, lui dans mes rêves, lui dans ma vie, lui dans ma peau. 
    Lui dans le rêve de l'enfant que j'ai toujours voulu avec lui.

    Puis elles sont revenues, la jalousie, la tristesse.
    Les Emeline, les Fanny, les "j'aime" sur facebook.
    Elle est revenue, la solitude. L'infinie solitude sans lui.

    Même en plein soleil, même dans les rires et les chants, l'énergie, la joie de vivre, les regards bienveillants.
    Même parmi la foule. Elle est là, la solitude.
    Même dans une cacophonie de musique et de chants, elles errent, mes pensées. 

    Quand pourrais-je sourire d'un bonheur vrai ?


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