• Le coeur a ses raisons que la raison ignore

    Et si on ignorait la raison ?

    Voilà ce que je pense.
    Au départ tu voulais juste aller au cinéma. Juste sortir avec une ancienne amie.

    Et puis quand tu étais dans ma voiture, tu t'es rendu compte que tu n'avais pas envie de descendre tout de suite.
    Tu as eu envie de prolonger le moment.

    Et puis quand je t'ai dit que je voulais rentrer chez moi, tu t'es rendu compte que tu n'avais pas envie que ça s'arrête tout de suite et que tu ne voulais pas rentrer chez toi.
    Alors j'en ai profité pour te kidnapper, et tu n'as pas dit non.

    Quand tu étais dans mon lit, tu t'es rendu compte que tu n'arrivais pas à dormir.
    Tu voulais juste que je m'endorme pour que tu n'aies plus de raison de te poser de questions. Que ton cerveau n'aies plus de prétexte à penser.
    Que toi aussi, tu puisses t'endormir. Sans regrets.

    Et puis tu as vu qu'après plusieurs heures moi non plus je ne dormais pas.
    Et puis tu as eu envie de te coller contre moi.
    Et puis c'est sans doute allé trop vite dans ta tête, alors que depuis 2h tu contrôlais tout ça comme tu le fais toujours.

    Et puis tu as vite reculé en te disant que c'était peut-être une bêtise.
    Vu l'émoi que cela provoquait. Vu la tempête qui peut-être, pouvait naître de ce simple geste.

    Alors, comme quand je t'ai kidnappé (et que tu n'as pas dit non), j'ai mis ma tête sur ton épaule, et tu n'as pas dit non.
    Et même tu m'as pris dans tes bras.
    Et c'est chez moi que ça a provoqué une grande émotion.
    Et c'est chez moi que la tempête s'est levée.

    Et puis, encore une fois, la raison est revenue à l'attaque. 
    Tu as projeté toutes les conséquences que cela pourrait avoir, le mal que ça pourrait te faire, la tristesse que ça pourrait engendrer. Et si, et si, et si...
    Pourquoi écoutes-tu ta raison ?

    Peut-être as-tu encore peur de la tempête.
    Après tu as dressé les barrières entre nous.
    Après tu m'as dit que ce n'était pas possible, que c'était trop tard.
    Après tu as refusé de m'embrasser, tu n'as pas voulu que je caresse ton nez, que j'embrasse tes oreilles, que je te câline les pieds.

    Tu fais chier avec ta raison.
    Ca peut ne pas faire de bien si on réfléchit trop.


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