J'ai envie d'écrire comme je l'ai fait tellement de fois.
Comme toutes ces lettres que je t'ai écrites et que je ne t'ai jamais données.

C'est drôle que je te choisisse comme interlocuteur.
J'ai envie de t'écrire mais je n'ai pas non plus envie de t'importuner.
J'ai envie de dire et d'écrire ma tristesse, mais lui il ne me réponds plus.
Il n'a pas répondu à mes SMS depuis 3 mois. 
Il n'a pas répondu à ma détresse.
Il n'est pas venu chercher ses affaires.
Il n'a pas pris de mes nouvelles.

La rupture doit aussi être dure de son côté, peut-être.

Je me suis trompée.
J'ai cru qu'en sortant, en appelant des gens, je pourrais l'oublier.
Mais il n'en est rien. Ca n'efface pas.
Au contraire parfois ça ranime.
Même en passant 2 jours avec un ami+++ si affinités, la douleur est encore là.

Au moment même où je suis avec quelqu'un d'autre, même "pour rigoler", même pour des câlins, de la douceur, alors ça me rappelle que je ne suis plus avec lui.

J'avais pensé qu'en t'écrivant et en te voyant, tu aurais le pouvoir de me le faire oublier. Parce que toi c'est différent, toi c'est un peu mon moi.

Quand je suis avec des amis ou des amies, je n'en parle pas.
Je ne sais pas en parler, je ne sais pas quoi dire, mais ça ne veut pas dire que la douleur n'est pas là.
Les mots ne viennent pas et il n'y a pas de mots appropriés.
Ce n'est pas une question d'intimité, c'est juste qu'il n'y a plus rien à dire.
La tristesse ne se dit pas. Le sentiment d'abandon ne se dit pas.

J'espère en secret que tu m'écriras.
Mais je sais bien que tu ne seras jamais celui que j'ai attendu autrefois.
Mon ami.
J'ai aussi rêvé notre amitié. 
Ou peut-être pas... je l'espère en tout cas.