• Larmes

    J'ai la rage.

    J'ai la rage musicale et la rage amoureuse.
    La rage musicale aide à passer la rage amoureuse. Elle apaise.
    J'aurai aimé juste quelques moments de douceur.

    Juste.
    Juste un ami.
    Juste des bras.
    Juste des frissons.
    Juste retrouver de la chaleur.

    Je n'ai pas parlé d'amour, non.
    Je n'ai pas essayé de séduire.
    Je me suis interdit de tenter.
    Je n'ai rien tenté.
    J'ai laissé faire.
    Ca s'est fait.

    Comme une spirale, le feu a pris de lui-même. 
    Je suis une allumette, approchée trop près du feu. L'incendie s'est déclenché en quelques secondes, sans que je puisse l'arrêter. Comme c'était bon.
    Comme il était fort ce désir. Et surtout comme je l'avais oublié. 
    Sinon rarement vécu. Comme c'est beau et enivrant. J'en veux encore.

    Pour finalement que ça ne serve à rien.

    Mais bordel pourquoi tu me prends dans tes bras, si tu ne veux pas que ça continue.
    J'aurai tellement voulu que tu me prennes dans tes bras il y a tant d'années. Vraiment, que tu décides de me prendre avec toi, tu comprends.

    Et puis je l'ai rencontré, lui. Ma plus belle histoire d'amour, c'est lui.
    Juste le plus bel homme sur terre.
    Et c'est fini.
    Il y a 4 ans j'avais 24 ans putain.
    Tout ce temps passé, perdu, ma jeunesse est-elle envolée ?
    Ma vie passe. Rien ne se construit.
    J'aurai tellement voulu construire quelque chose. Avec lui je voulais y croire.


    J'aurai tellement voulu que toi, tu me prennes dans tes bras, comme tu ne l'avais pas fait il y a si longtemps. Qu'enfin tu fasses un pas. Qu'enfin tu dises que oui, tu veux. J'ai toujours eu tellement de désir pour toi.
    Pour enfin solder nos comptes, consumer nos désirs et réduire en cendres nos vieux démons. Dépasser nos peurs. Nos démons, quand nous étions jeunes, et que nous ne savions pas comment faire pour nous le dire et nous le montrer. Parce que l'amour, c'est trop important quand on a 18 ans. Qu'on ne sait pas comment faire et qu'on ne veut pas louper.
    Aujourd'hui je n'ai plus 18 ans, je fais ce que je veux de mon corps. 
    J'ai dépassé mes peurs.
    Et j'ai mal. Terriblement mal. 
    Plus mal que jamais. Plus longtemps que jamais.

    J'aurai tellement voulu que tu me prennes dans tes bras.
    J'aurai tellement voulu avoir un ami.
    Pour que je puisse l'oublier, lui.
    Pour que je puisse ne plus pleurer.


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