• J'ai beaucoup de difficultés aujourd'hui pour me positionner face à ce que je souhaite.
    J'ai rencontré monsieur douceur, je suis avec lui depuis 2 mois et nous nous sommes vus 4 fois... à chaque fois 2, 3, 5 jours...

    Je suis pleine de jugements, pleine de doutes, pleine d'inquiétudes, pleine de projets aussi.
    Il y a déjà des choses qui m'embêtent, mais qui me semblent futiles à la fois, sur son physique. Oui rien que son physique car tout le reste est juste parfait. La communication, les échanges, l'entente intellectuelle, le contact, l'attirance, les mots doux, les projets.
    J'ai vraiment peur que ça colle très bien, vraiment très bien tant qu'on reste dans du rêve et du virtuel et que ça ne matche pas dans la réalité.

    Je demande conseil à mes amies mais j'ai vraiment de la peine à prendre des décisions.
    Cette relation fait émerger beaucoup beaucoup de questions.

    Alors pour poser tout ça quelque part, je choisis ici d'écrire mes questions, mes projets et mes souhaits pour moi, mon futur.


    Je souhaite m'installer avec quelqu'un, je souhaite connaître de vivre le quotidien avec un homme, partager les moments de vie.
    Construire une vie à deux, chacun avec ses passions et ses centres d'intérêt personnels, bien sûr, mais aussi des projets et des souhaits où on contribue à deux.
    J'aimerais avoir une maison, un jardin, pouvoir planter des choses, un potager.

    Je souhaite être amoureuse, je souhaite le sentir toute ma vie, vibrer, être à l'unisson, aimer, me sentir aimée, me sentir choyée, nous balader, voyager, vivre des aventures spéciales, vibrer devant des paysages et nous dire qu'à cet instant nous sommes heureux ensemble, regarder les étoiles, découvrir des choses.
    Je souhaite danser, chanter, écouter de la musique, voir des spectacles.

    Je souhaite avoir des enfants et élever des enfants à deux, y contribuer, chacun amenant sa pierre et sa personnalité. Je veux pouvoir compter sur l'autre et ses valeurs, savoir qu'il apportera sa vision et sa personnalité à nos enfants quand je ne serai pas là.
    Je veux être enceinte, je veux vivre une grossesse avec à mes côtés un homme pour vivre ma grossesse et notre gestation.
    Je veux enfanter, accoucher, allaiter, avec un homme à mes côtés qui me soutient, m'accompagner et prend le relais.
    Je veux m'occuper d'un enfant au quotidien, l'allaiter, choisir ce qu'il mange, lui faire à manger, le nourrir, le bercer, chanter pour lui, l'endormir sur moi, le coucher, être réveillée et pouvoir compter sur quelqu'un pour savoir qui se lève, et qui se lève moitié moitié avec moi, réveiller un enfant, le laver, l'habiller, le changer, le voir sourire, chanter, rire, crier, pleurer, babiller, découvrir, le voir évoluer. Je veux partager ça avec un homme, qui fera exactement la même chose que moi et découvrira tout en même temps que moi. Je veux pouvoir voir l'émotion dans ses yeux.


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  • Depuis que je l'ai rencontré, tout est allé tellement vite, trop vite.
    C'était comme un feeling, une évidence, une certitude, qu'il y avait quelque chose de beau qui allait de passer.
    "C'est écrit dans les étoiles", référence au jeu de tarot et à cette carte sortie lors d'un tirage.

    D'abord physiquement, ça a été "wouhaaa" cette sensation de sa peau sur la mienne, ses doigts, ses mains.
    Mon corps réagit sous ses caresses, même quand elles n'ont rien d'exceptionnel, ses effleurements. Sa délicatesse. Pourvu que jamais cela ne s'arrête.
    "Et que durent durent les moments doux, durent..."

    Et puis cet enchaînement de pensées, de projets, d'envies. Comme s'il n'y avait pas la phase du "on va voir comment ça se passe" mais que non, on se jette à corps perdu dans une histoire en ayant envie que ça soit elle, L'histoire, LA bonne histoire.

    C'est comme si ça avait réveillé en moi mes rêves, mes idylles. J'ai eu envie - j'ai retrouvé l'envie, de tout faire, de tout vivre, de m'installer avec lui, de voyager, d'avoir une maison, un espace à nous, des meubles à nous, une cuisine et un lit à nous, d'y fonder un foyer, une famille, être demandée en mariage, porter son nom, me marier, décider de faire des enfants, être enceinte, aménager un lieu pour un enfant, enfanter avec lui, materner avec lui à mes côtés, élever un enfant, vivre le quotidien avec eux.

    Comme si tout surgissait tout à coup, comme si c'était limpide, comme si dans cette envie j'étais sûre de moi.
    Ces envies elles sont là, tout le temps, dans ma tête, elles tournent, elles mûrissent, elles prennent forme, elles m'interrogent. 
    J'y pense constamment.
    Et moi pleine de doutes, toujours, encore.

    Je pense constamment à notre maison, notre appart, où ? nos envies d'enfant, mes envies d'enfants, mes peurs, mes angoisses terribles à l'idée d'avoir cette responsabilité, sur les nuits blanches quand un petit ne dort pas, mes doutes sur mes capacités à ne pas sombrer, déprimer, être une personne que je ne veux pas avec mes enfants, par fatigue, peur de crier, d'être trop sévère, ne pas être une femme douce et aimante comme j'aimerais l'être avec l'homme que j'aime et qui mérite du respect, ne pas me reconnaître dans mon comportement, ne pas y arriver, je pense à mes angoisses sur l'accouchement. J'en viens à me dire que non, je ne suis pas prête. Mais oui, j'y pense tout le temps.
    Comme si le fait que ça puisse devenir une réalité, que cette possibilité se rapproche, ça me fait cogiter d'une force, et presque reculer. 

    Alors, chiche ? Chiche maintenant que ça se présente ?

    Et pourtant nous ne nous sommes vus que 4 fois dans notre vie, oui 3 jours, 5 jours,... et pourtant il y a des choses qui ne collent pas lors de ces 3 ou 5 jours. Et pourtant je ne sais pas, au fond, si c'est lui l'homme avec qui je veux faire ma vie et faire des enfants.

    C'est comme s'il y avait un décalage entre mes rêves qui avancent à grands pas et la réalité, qui elle n'est pas aussi rapide et fertile que mon imagination, pour qu'y naissent et s'y concrétisent des projets.
    J'ai d'un côté ce cerveau qui tourne et tourne, et retourne toutes ces pensées. Et de l'autre la réalité qui est bien lente, car pour l'instant chacun habite de l'autre côté de la France.

    Parfois j'aimerais jouer à Action chiche ou vérité avec lui, pour lui poser ces questions que je ne lui ai pas encore posées et auxquelles il ne répond pas. 


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  • On se revoit demain.
    Demain.
    Demain.

    J'ai
    tellement
    mais tellement
    peur.

    Je sais que la conversation sera fluide, je sais qu'on s'entendra bien, qu'on rira.
    Je sais que j'aurai envie de me rapprocher. Mais j'ai tellement peur d'être déçue après avoir trop rêvé.

    On parle, on parle, il est charmant, il est audacieux, il me drague et il réussit, il me séduit. Il a des techniques. Il est séducteur, il a confiance, il se lance, il reste poli et respectueux.
    J'aime le lire, j'aime comme il parle, j'aime la manière douce, suave, courtoise, de m'écrire. Et sa façon parfois directe sans être dérangeante, de poser des questions. Je le lirai pendant des heures quand il me cherche et me taquine, quand il écrit des choses agréables. C'est tellement bon. Ces mots, ces messages, parfois je pleure pour remercier le ciel de m'avoir offert cette chance.
    Cette chance d'avoir vécu un coup de foudre, cette chance de recevoir des messages et des petites attentions souvent.
    Cette chance d'être tombée en amour, d'avoir pensé à lui pendant un mois. Je me remercie de ne pas avoir laissé passer cette chance.
    La chance de ressentir une emprise agréable sur moi. 
    J'ai des émotions vives en moi, j'ai des sensations, je pense à lui et j'ai le corps qui a envie.
    Je suis étourdie, je réfléchis plus lentement, je souris, je me sens heureuse et joyeuse, je suis amoureuse.
    Je lis ses mots avec un air béat, même s'il n'est pas là.

    Il n'est pas là, mais sa présence reste. Il y a cette connexion qui est là, ses messages qui arrivent quand je pense à lui (non je pense tout le temps à lui) incroyable même à 700 km de distance.

    Il est loin.
    Demain il sera près de moi et je serai près de lui.
    Dans une semaine il sera de nouveau loin, si loin.
    J'espère qu'il continuera à m'écrire.

    Pour l'instant, demain je serai là-bas et il sera près de moi.


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  • Un pas l'un vers l'autre.
    Un petit pas, qui demande tellement de réflexion et d'audace.
    Qui prend tellement de place.

    Une invitation pour être "ami".
    Un petit pas qui est tellement difficile.
    Après un mois, le soutien des copines, beaucoup de tergiversations, j'ose enfin.
    Ah ! la spontanéité ! (RIRES) c'est difficile quand il y a un tel enjeu. En-jeu... On ne le ressent pas toujours comme un JEU d'ailleurs, mais quand même un peu.
    Un petit pas, un peu avorté : pas de réponse. On recule, on enlève l'invitation. L'a-t-il vue ? A-t-il fait semblant de ne pas l'avoir vue... Oui sans doute.

    Un mot lancé comme ça mine de rien alors qu'il a été réfléchi pendant des heures "Salut ça va ?"

    Et puis après, un si petit pas vers l'autre et si difficile, la discussion se lance et coule comme un fleuve.
    Ca va vite.
    Ca ruisselle, ça ne se pose pas de question, ça ne réfléchit pas beaucoup, c'est intense et spontané, ça ne doute pas, ça coule de source.

    Il y a des rapprochements, des similitudes, des complicités, des rires, des mots non-dits qui passent quand même.
    Parfois il y a un rocher, et il s'agit de le contourner, ou de s'y éclater en riant comme une vague qui s'éclate dessus en faisant son écume et ses éclats de dentelle blanche. Il s'agit de sauter de rochers en rochers, comme un enfant qui s'amuse.
    Dans ce flux qui avance, parfois plus vite et plus intensément, et parfois moins, on se découvre, on apprend à connaître les fonctionnements de l'autre.

    Mais à un moment, j'en viens à douter terriblement.
    Est-ce que ce n'est pas trop rapide.
    Et si ça ne me plaisait pas ?
    J'aimerai que la vie me laisse la possibilité de voir comment ça se déroule, et de pouvoir sortir d'une situation si elle ne me convient pas, sans blesser personne.
    Essayer. J'ai envie d'avoir le choix. J'ai envie de pouvoir choisir quelqu'un qui me correspond vraiment.
    Et j'ai l'impression que quand on se lance, on doit d'abord vraiment savoir ce qu'on veut, avant de se lancer. Alors que j'aimerais tellement pouvoir avancer petit à petit, et voir sur le moment si ça martche ou pas (oui, ce mélange improvisé entre "ça marche" et "ça match").
    J'ai l'impression, avec la distance qui s'ajoute en plus, de devoir assumer un choix avant même de connaître, un peu comme au restaurant quand on ne sait pas ce que ça donne et qu'on peut être déçu de son plat (mais quelle comparaison !).

    J'imagine car j'ai l'imagination fertile, j'imagine une suite possible.
    J'imagine avec plein de rêves et peu de réalité.
    J'imagine de se retrouver, comment cela pourrait-il se passer ?
    Quand pourrait-on décider que là on a envie de se voir ?
    Comment pourrait-on le formuler à l'autre.
    Ou pourrions-nous nous retrouver, sans être gêné, sans s'imposer à l'autre dans son quotidien, sans se sentir obligé.
    Comment fait-on quand on se revoit pour la première fois, pour se laisser le temps de discuter et se découvrir sans avoir en tête de se mettre ensemble, pour prendre le temps de le faire exactement de la manière qu'on souhaite, sans précipitation.

    Peut-on avoir le droit de se créer cet instant de la rencontre et ce rapprochement comme dans les films ?
    Peut-on avoir le droit de fabriquer du rêve dans notre vie, de la poésie et du mystère, sans tout de suite aller au contact ?
    Si la rencontre a déjà eu lieu une première fois, si un coup de foudre a déjà eu lieu, pourrait-on avoir la chance de se créer des retrouvailles dignes d'un rêve, romantiques et encore empreintes de doute et de séduction, pour se laisser le temps de s'apprivoiser.

    Quand on se proposerait de se voir, est-ce que cela permettrait la liberté de ne pas se plaire, de ne pas avoir envie d'aller plus loin finalement après ces échanges ?



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  • J'ai rencontré des amis d'amis lors d'une soirée, d'une journée, un weekend, bonne année !
    Un ami. Plus précisément.
    A-t-il ressenti la même chose ou pas pendant ce court weekend. J'ai un petit grain de doute dans l'estomac. Juste un peu.
    Je crois ne pas me tromper. Je crois ressentir les choses qui se passent, ce que les autres pensent.
    C'est difficile à dire, à décrire. Je me dis que j'interprète, que j'invente, que je projette mes propres désirs ou mes propres ressentis.
    Alors je vais plutôt parler de ce qui se passe de mon côté, ce que je ressens.

    J'attends que mon téléphone sonne, j'attends de recevoir un message d'un numéro inconnu.
    Quand j'en reçois un, j'ai l'espoir que ce soit ce numéro inconnu. Même si au fond je sais d'avance que c'est sans doute SFR qui me prévient d'une facture, ou des pubs -5% de Sushiwan, de Camaïeu, d'Armand Thierry.
    Même si je sais que nous n'avons pas échangé nos numéros.
    J'espère quand même qu'il aura trouvé un moyen.

    Je vais voir sur facebook si je n'ai pas un nouveau message, c'est même ce que je fais en premier en rentrant du travail ou en me levant le matin, ouvrir mon ordinateur m'apporte toujours une petite palpitation et la sensation de l'estomac serré. J'ai cherché son profil sur facebook et je l'ai trouvé, j'ai regardé ses photos, je n'ai pas osé lui envoyer d'invitation.

    Je me remémore ces quelques instants fugaces de souvenirs.
    Le petit coucou du matin avec la main, quand j'ai eu envie de venir discuter avec lui mais que je me sentais interdite de la faire.
    Le repas, le petit déj, le deuxième petit déj, le poulet dès le matin, le pain maison et ses grandes tartines, le pain chèvre cendré, pain miel, pain confiture, le saucisson, le fromage.
    Je me souviens quand je suis montée dans la chambre à l'étage, quand j'espérais en mon for intérieur qu'il vienne nous rejoindre car il me manquait depuis les 3 minutes que j'avais quitté la pièce où il était, que je m'étais allongée sur la pile de matelas dans cette pièce sans lui, qu'il est monté, a pris une chaise, est venu s'assoir à côté de moi et a commencé à me parler.
    A ce moment là j'étais gênée, je n'osais pas le regarder dans les yeux, j'évitais son regard, j'avais pris conscience depuis quelques dizaines de minutes que je ne le regardais pas dans les yeux et que je restais fixée sur autre chose pour ne pas avoir à affronter la séduction qui faisait effet sur moi. Je me souviens de ce regard mélancolique que j'avais au fond de moi tout en lui parlant, en sentant que j'avais envie qu'il me rejoigne sur ces matelas, mais que ce n'était pas possible.
    Je me souviens de cette tristesse quand notre discussion s'est brusquement arrêtée parce que quelqu'un me disait au revoir, que mon amoureux s'était jeté sur moi pour assouvir son envie de câlins et que je regardais en-dessous et par-dessus son épaule pour voir s'éclipser discrètement celui avec qui je discutais 10 secondes plus tôt.

    Je me sens partagée et je ne sais pas que faire de cette situation, si je dois la laisser telle quelle et l'oublier, ou chercher à lui parler, le connaître davantage sans forcément que ça mène quelque part.


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